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En 2010, le scientifique australien, Frank Fenner, microbiologiste célèbre pour ses travaux en virologie, a prédit que les humains disparaîtraient dans 100 ans car la Terre deviendrait inhabitable à cause de la surpopulation, du manque de ressources et du changement climatique. Sur le blog de Reuters, l’ingénieur et auteur américain David Auerbach revisite cette théorie et affirme qu’en effet, les jours de notre planète sont comptés.
» La prédiction de Fenner n’est pas un pari sûr mais il a raison de dire qu’il est possible que la réduction des émissions de dioxyde de carbone ne soit pas suffisante pour nous sauver de la tendance qui nous condamne à notre perte « , écrit Auerbach sur Reuters. » Il semble d’ailleurs qu’il n’y ait pas de ruée mondiale afin de réduire ces émissions « , poursuit-il.
» A ce stade, la réduction des émissions n’est que la moitié de l’histoire, la moitié la plus facile. L’autre moitié plus difficile consistera en effort important pour trouver les technologies nécessaires pour inverser l’apocalypse climatique qui a déjà commencé « .
» Depuis des années, nous entendons dire que nous sommes à un point de basculement. Al Gore avait averti qu’une action immédiate était nécessaire si nous voulions empêcher le réchauffement climatique. En 2007, Sir David King, ancien conseiller scientifique du gouvernement britannique avait déclaré qu’éviter un changement climatique dangereux était impossible car ce dernier est déjà là « . Selon David King, la question revenait à se demander s’il est possible d’éviter un changement climatique catastrophique, explique Auerbach.
» Depuis lors, les émissions ont augmenté ainsi que les températures mondiales. Seules deux conclusions peuvent donc être tirées : soit ces avertissements étaient alarmistes, soit nous sommes face à un problème beaucoup plus grave que ce qu’affirme l’ONU. Malheureusement, il semble que cela ce dernier cas « .
L’objectif général est d’éviter que la température de la planète n’augmente de plus de 2 degrés Celsius, explique le scientifique. Des hausses de températures plus élevées comme de 5 degrés Celsius – hausse prévue pour 2100 – provoquerait des inondations, la sécheresse, une augmentation du niveau de la mer, une extinction de masse et pire encore, un passage potentiel au point de basculement (fixé à une hausse de 6 degrés) rendrait une grande partie de la planète inhabitable et anéantirait la plupart des espèces.
Selon Auerbach, il n’existe aucune solution sûre afin de réduire les émissions de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. » Parvenir à une société libre carbone est un objectif à long terme nécessaire, indépendamment des autres solutions technologiques « , conclut le scientifique.
Source Article from http://www.msn.com/fr-be/actualite/technologie-et-sciences/le-monde-naurait-plus-que-100-ans-%C3%A0-vivre-affirme-un-scientifique/ar-AAbXCPi?srcref=rss
Source:MSN Belgique – Hotmail, Outlook, Skype, actualité, photos et vidéos