Notre humeur est influencée par la dose de lumière que l’on reçoit. Lorsque l’on ne reçoit pas notre dose quotidienne, d’environ une heure par jour, on devient un peu déprimé. Notre organisme s’est mis en « mode nuit » en quelque sorte, d’où la baisse de régime.
Il faut savoir différencier le simple coup de blues du Tas « trouble affectif saisonnier subsyndromal » et de la plus grave dépression saisonnière.
La moitié des Français est touchée par le coup de blues de l’hiver. C’est assez compréhensible, pendant ces longs mois d’hiver, la routine métro-boulot-dodo nous fait rêver à d’horizons plus ensoleillés… Le «trouble affectif saisonnier subsyndromal» touche entre 10 à 12% de la population. Ces personnes sont plus affectées que les premières. Elles consomment souvent plus de stimulants, comme l’alcool ou le café, pour essayer de retrouver un peu de tonus.
Enfin, il y a 2 ou 3% de la population qui souffre de véritable dépression saisonnière pouvant mener à de véritables épisodes dépressifs nécessitants de consulter. Les victimes de la dépression saisonnière sont très handicapées dans la vie courante, le travail, les relations avec les autres.
Quels sont les symptômes de la luminothérapie ?
Moral en berne ? Somnolence ? Fringale ? Baisse de l’efficacité au travail ? Pour résumer, dès le début du mois d’octobre, vous vous sentez dans le brouillard.
Cela est causé par un ralentissement au niveau physiologique et psychologique. Vous pouvez avoir des problèmes de mémoire et devenir irritable. Le pessimisme est parfois envahissant.
En plus d’être fatiguée, vous prenez du poids. Vous mangez plus de féculents et d’aliments sucrés. Et chacune sait que plus on est déprimée de grossir, plus on mange pour se consoler de la dépression !
Pour les personnes victimes de véritable dépression saisonnière, ce trouble peut vraiment affecter les relations sociales, jusqu’à générer des problèmes professionnels et familiaux. D’autres symptômes plus gênants peuvent se manifester tels que des difficultés de concentration, de l’isolement avec repli sur soi, une baisse de la libido, la prise de poids, ou encore une perte d’intérêt pour les activités habituelles comme la pratique d’un sport avec ses enfants
Source Article from http://www.marieclaire.fr/,luminotherapie-comment-lutter-contre-le-blues-de-l-hiver,20132,41165.asp
Source : Marie Claire : Bien-être